5. Dynamique de groupe et projet final#

23/09/2024#

En classe, nous avons d’abord fait quelques exercice de dynamique de groupes pour apprendre les prénoms des personnes dans le groupe comme le jeu de la claque. Nous avons ensuite du nous balader dans la classe et discuter avec les autres en leur posant des questions sur le projet qu’ils ont choisit. Ensuite, chacun à notre tour nous avons du aller au milieu et c’est les autres qui ont du expliquer notre projet à Denis et aux autres.

Pour le premier exercice concernant le cours, qui demandait de faire un arbre à problèmes et un arbre à solutions, seul ou en binomes, avec Lou nous avons décidés décidé d’aller voir les projets des années précédentes et avons pris le sujet: Comment personnaliser son jeans avec une décoloration non polluante.

Voici nos arbres à problèmes et à solutions pour le projet que Lou et moi avons choisi:

Il est intéressant de constater que, grâce à cet exercice, une problématique peut être décortiquée et relier plusieurs problèmes entre eux (sociaux, économiques, écologiques,…). Nous voyons dans notre cas que le fait d’inventer une décoloration non polluante pour jeans permettrait de faire des économies, serait respectueux de l’environnement en évitant la pollution et les déchets, et permettrait d’éviter la machine capitaliste par rapport à la décoloration des jeans.


21/10/2024#

Aujourd’hui, nous avons entamé les projets de groupes au FabLab.

Nous devions ramener chacun.e un objet “qui relie” lié à une problématique qui nous passionne. Pour ma part je me sens assez concerné par les enjeux climatiques et écologiques, et mon rêve actuellement serait de participer à une communauté autonome au niveau des ressources et de l’énergie. Je voulais donc un objet qui a du sens et qui relie les notions de sobriété énergétique, de circuits-courts et low-techs. J’ai donc pensé au recyclage du PLA qui peut être intéressant pour le FabLab. J’avais aussi pensé à développer la construction d’une éolienne low-tech et facile à faire pour l’alimentation simple d’une lampe par exemple. J’ai fini par penser à un urinoir qui ne demanderait pas d’eau et où l’on récupererait l’urine pour en extraire l’azote et le rendre assimilable par les plantes via des bactéries. Etant donné qu’un urinoir eest difficile à déplacer je l’ai dessiné et l’ai ramené au cours.

Nous avons commencé le cours par le jeu de la claque pour se présenter. Ce jeu consiste à se mettre en rond et à claquer dans ses mains dans la direcction d’une personne en disant son nom. La personne concernée doit recevoir la claque en disant son prénom et ensuite la passer à quelqu’un d’autre. Nous avons ensuite fait le jeu du couteau “Die… Not today” où on lance un couteau imaginaire en criant “Die!” et il faut le récupérer entre ses mains en disant “Not today”.

Un fois cet “échauffement” fait nous avons mis nos objets aux sols et avons tourné entre les objets pour voir lesquels avaient un lien avec le notre. Ensuite nous avons écrit une problématique liée à notre objet sur la feuille à côté de nos objets. Les liens se faisant de plus en plus clairs, nous nous sommes réunis de manière un peu aléatoire entre problématiques qui avaient des liens et avons commencé à brainstormer.

Nous avons donc commencé à imaginer des problématiques liées à l’eau, son utilisation, la création de petites éoliennes, tout ça à l’échelle de l’habitation.

Voici l’image du brainstorm que ça a donné:

Nous nous sommes ensuites posés des questions (au moins 5) que nous avons mis par écrit et que nous devions individuellement noter (entre 1 et 4) en fonction de notre intérêt personnel. Voici les problématiques:

J’ai trouvé cette manière de procéder très intéressante, c’était une bonne manière de rendre les idées de chacun.e organiques et ça nous a permis de mieux visualiser les idées des autres. J’ai également trouvé ça très intéressant de constater que les discussions avec les autres faisaient évoluer leurs idées de projets ainsi que la mienne. Les rencontres se faisaient de manière naturelle et ça m’a mis en lien avec Lou et Martin avec qui nous voulions avancer dans ce sens. Othman nous a rejoint à la fin car son idée de problématique de base était sur l’accessibilité de l’eau. Je suis très impatient de commencer ce projet même si nous ne sommes qu’à l’état de brouillon car j’ai le sentiment qu’avec le FabLab on peut vraiment réussir à créer des choses.


04/11/2024#

Nous avons eu cours sur le fait de travailler en groupe, et nous avons reçus divers outils pour gérer notre projet au mieux.

Je vais décrire 3 outils appris lors de cette séance et expliquer comment les utiliser dans le futur:

  • Charte de fonctionnement

Il est très important de décrire un cadre de fonctionnement de groupe et donc de définir des règles ensemble. Une bonne manière de procéder est d’écrire les attentes et les craintes de chacun pour ensuite en discuter et tomber sur des propositions de règles. Ces règles servent de “code de conduite” afin d’atteindre notre objectif dans la meilleure ambiance possible. Il se trouve que nous faisions ça quand j’étais animateur louveteaux (8-12 ans) et cette méthode a toujours très bien fonctionné. Nous avons fait ça en classe par rapport à notre projet et voici la charte que ça a donné:

  • Temperature check

Cette méthode consiste à sonder de manière très rapide à quel point le groupe est emballé par le projet. Pour prendre une décision, on pose une question, par exemple simplement pour choisir le sujet d’un projet, on fait des propositions et les individus doivent placer leur 2 mains devant eux. Si les gens mettent les mains en l’air cela veut dire qu’ils sont très emballé par le projet. Si les mains sont mises vers le bas c’est que le projet ne plait vraiment pas à ces personnes et qu’il faut à tout prix en rediscuter. Si les mains sont à la hauteur de la poitrine c’est que le sujet n’emballe pas spoécialement les personnes mais qu’elles peuvent l’accepter.

Je trouve cette méthode très pratique mais je pense qu’elle est plus applicable à des grands groupes. En effet nous sommes un groupe de 4 et je ne pense que nous devrons prendre des décisions de cette manière là mais j’avais envie de la partager car je l’aime bien.

  • Feedbacks

Le principe est de faire des feedbacks réguliers aux personnes de ton groupe, que ceux-ci soient positifs ou négatifs. Après chaque réunion, faire un petit feedback du ressenti de chacun mais aussi de faire un feedback à ses collègues. C’est un exercice un peu compliqué, on l’a essayé en classe en faisant un feedback positif à notre voisin de droite, et c’est compliqué de le donner et de le recevoir.

Nous avons également fait un exercice sur notre problématique qui consistait à se mettre en groupe de deux et d’approfondir le sujet en demandant “pourquoi”. Je l’ai fait en posant les questions à Othman, sur la problématique “Comment consommer le moins d’eau possible?”. Voici ce que ça a donné:

  • Pourquoi ce sujet est-il important?

“L’eau est hyper importante, ressource première quand on souhaite faire qlq chose, le vivant en a besoin, etc.”

  • En quoi consommer moins d’eau est intéressant?

“L’eau est mal répartie, si on pouvait consommer moins cela permettrait à d’autres gens d’en consommer plus. Il y aussi la problématique environnementale., l’eau propre c’est tout un procédé, polluant, energivore, donc au moins on l’utilise, au moins on va impacter l’environnement.”

  • Pourquoi ce sujet là est le plus important pour toi?

“Parce que je pense que le sujet de l’eau est un sujet sur lequel je peux aider à mon échelle, pas comme par exemple la pollution des océans.”

  • Pourquoi et comment aider?

“Il y a plein de manières, parce que c’est hyper important, des populations n’ont pas accès à assez d’eau.”

  • Pourquoi aider les gens?

“Parce que si j’étais à leur place j’aimerais bien être aidé et je me mets à leur place.”

Je pense avoir compris que, dans un projet de groupe, l’inertie est plus lente que pour un travail individuel. En effet, on sent que la communication et satisfaire les exigences/attentes de tout le monde sont des choses qui font ralentir un peu le projet, mais je pense qu’il y a une vraie plus-value à être plusieurs cerveaux car je sens des points amenés par mes camarades auxquels je n’aurai jamais pensé, et le fait de parler régulièrement de ce sujet permet une compréhension collective du problème, ce qui est plus enrichissant, selon moi, qu’un travail individuel. Les outils que l’on nous a donné pour travailler en groupe sont très intéressants et pour en avoir déjà utilisés plusieurs dans des groupes (dans un staff scout par exemple) je sais qu’elles peuvent être redoutablement efficaces.